Bite win ass.
Dernièrement, j’ai remarqué un phénomène de chez nous, qui ne peut sûrement exister nulle part que chez nous, car c’est ici que naissent et grandissent les faits-no-mean.
Le truc que j’ai remarqué, vous le connaissez tous et toutes, vous le voyez partout, mais ça passe sans réflexion, tellement c’est devenu normal. C’est de la relativité linguistique que je vous parle. Un mot, n’a pas le même poids quand il sort de deux bouches différentes, ou quand on le dit dans deux langues différentes.
Tenez par exemple le mot merde, c’est tout le monde qui le dit, surtout nous les algériens ; mais, il te suffit de dire kh’ra (merde en algérien) pour que tout le monde te fait ce regard qui veut dire : Salopard, qu’est ce que tu dis !!!!!
Allez y, essayez de dire à une fille kh’ra, sa réponse sans nulle doute serait : Mais merde, qu’est ce que tu dis ??? C’est dingue, elle a redit le même mot, dans une langue différente mais ça n’avait pas la même odeur, comme si la merde française était propre alors que notre kh’ra n’est que de la merde !!!!
Tenez un autre exemple, poitrine. Vous allez dans un magasin, vous trouverez une fille qui achète un soutien-gorge, le vendeur peut simplement lui demander la taille, voire lui dire : La taille de la poitrine mademoiselle s’il vous plait ?? Ca passe normal. Mais imaginez qu’il lui dise : B’zazel (poitrine en algérien) de quelle taille ?? Je vous jure, ça déclenchera une guerre.
Vous voyez, finalement tout est relatif, même la vulgarité.
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